Tout à commencer avec la vérification des passeports à l’aéroport de Miami pour ma correspondance vers le Costa Rica. J’ai bien vu que le gars s’était arreté plus que de raison sur mon visa de l’Iran. Du coup, j’ai gagné un super bonus : un contrôle plus poussé dans les bureaux de l’immigration.
Aprés une heure d’attente, c’est parti pour douze mille questions sur mes voyages et bien sûr, particulièrement sur mon voyage en Iran. Où j’étais ? Qu’est ce que j’ai visité ? Etc… Sérieux… comme si je pouvais me rappeler de tout ce que j’ai visité il y a six mois… J’aurais peut-être du prétendre ne pas parler un mot d’anglais.
-« Avez-vous un téléphone ? »
-« Oui »
-« Avez-vous un appareil photo ? »
-« Euh.. oui »
-« Donnez les moi »
Heureux qui comme ce douanier, commence à regarder mes 5000 photos prises depuis le début de mon voyage. Paye ton respect de la vie privée au passage!
A un moment, il me demande : « Etes-vous marié ? ». Ahah. Apparemment, j’aurais dû supprimer certaines photos compromettantes.
Et pendant ce temps là, l’heure tourne et mon vol approche.
Enfin, il me crache le morceau : la loi américaine vient de changer et je ne peux plus transiter aux USA avec mon autorisation ESTA, il me faut un visa parce que j’ai visité un pays dit dangereux (pas besoin de préciser lequel, vous aurez deviné par vous même). Et bien oui, mesdames, messieurs ! Un visa pour transiter 3 heures aux États-Unis ! On arrête pas le progrès !
Mais bon, comme la loi a changé après mon départ de France, ce cher douanier veut bien être compréhensif et va voir avec son supérieur pour me faire une exemption. Un « waiver ». Trop la classe… mais mon vol est imminent et je le sens de plus en plus mal.
En plus, ce magnifique bureau où j’attends avec d’autres malheureux visiteurs du pays de la liberté et de georges bush jr et bien, nos amis américains n’ont rien trouvé de mieux que d’interdire tout usage d’appareils électroniques : pas de téléphone, pas de tablette. Rien. Pendant trois heures. Ah si, CNN a la télé. C’est bon, maintenant je suis vraiment à jour sur la politique américaine et sur le nombre de délégués de Cruz, Trump, Clinton et toute la clique. Et ça, ça tombe bien parce que j’en ai vraiment rien à foutre !
Finalement, on me convoque. Je passe. Yihaaa !! Too easy. Sauf que mon vol part dans 45 minutes à l’autre bout de l’aéroport. Donc je cours, je cours, et je rate mon (bus) vol pour 10 minutes, bien sûr. C’est la première fois que je rate un vol et je me demande à quelle sauce je vais être mangé. Combien ca va me coûter ? Quand je pars ? Etc…
J’arrive donc au comptoir des réclamations de AA, et là, enfin une bonne surprise, puisque un autre vol part dans une heure et je n’ai rien à payer en plus. J’étais tellement surpris que j’ai demandé 3 fois à l’hôtesse si le vol était bien aujourd’hui. Je dois pas être le premier à rater son vol.
Je me retrouve donc à devoir changer mon vol retour en France qui passait aussi aux Usa. 250 euros de perdus. Merci. Vive les États-Unis ! Un grand pays ! Vivement que Trump soit élu, ca sera encore plus fun.
Je dois avouer que ces petites galères font partis du charme d’un tour du monde 🙂
Oui oui bon, rétrospectivement c’est plutôt marrant mais c’est tellement un comportement US… les rois du monde. Et puis 250euros quoi ! Je kiff pas !
Nikomouk viendra à toi quand même !
Je savais que tu pourrais pas résister a cette perche… 😉