S’il fallait trouver un point commun entre l’Iran et l’Ouzbékistan, ca pourrait bien être la situation catastrophique du système bancaire pour les étrangers. Pour l’Iran, au moins, les choses sont claires. Il faut venir avec assez de cash pour tout son séjour. Il y a une banque à tous les coins de rues et un distributeur tous les 20 mètres mais c’est pas pour toi l’étranger ! Bon ce n’est pas totalement leur faute puisque à cause de l’embargo, les transactions financières sont limitées. T’imagines bien la m**** dans laquelle tu es si tu perds ton argent ici.
Pour l’Ouzbékistan, là, on rentre dans le n’importe quoi. Les distributeurs ne sont quasiment jamais compatibles avec les cartes étrangères et les rares fois où ils le sont, tu peux être sûr qu’ils sont vides. La seule façon d’obtenir de l’argent, c’est en dollar et il faut faire la queue deux heures dans les quelques banques acceptant les cartes de chez nous. Et encore quand ces banques daignent ouvrir, parce que quand le jeudi est férié, tu peux te brosser pour le vendredi et bien sûr le week-end. Quel bonheur de se retouver avec 40 $ dollars en poche pour 4 jours…
Et je vous passe la merveilleuse histoire des 2 cours pour la monnaie ouzbek : un officiel dans les banques mais très mauvais (1 $ pour 3000 soum) et un autre au black dans la rue (1 $ pour 5000 soum) mais au risque de se faire arnaquer ou arrêter par la police. « Change mister ? « . C’est la phrase que j’entends le plus. Bon je suis un peu dur, en général, ton hôtel te propose un taux correct. En tous cas, si vous venez dans ces pays, venez avec une tonne de cash.
Rah, ça fait vraiment du bien de cracher son venin, quelques photos de la mer d’Aral et de Khiva pour me faire pardonner.
Elles sont bien jolies, ces cheminées d’usine …
Waouh ! Ca fait très « contes des 1001 nuits »
rock the cash basck