7 – Ouzbékistan – jour 44 – Spasiba

Dans quelques heures, je quitte l’Ouzbékistan. Un pays bien difficile à cerner pour le petit occidental que je suis. Beaucoup de contrastes et de contradictions. Ici tout le monde parle russe en plus de l’ouzbekh. Pas super pratique. Le seul mot que je connaissais, c’était devotchka. Merci Kubrick. Sur la religion aussi. Peu de voiles, de l’alcool en vente partout, j’ai même vu du porc dans les menus. Étonnant pour un pays fortement musulman. En tous cas, un grand écart juste après l’Iran.

Sur le tourisme, beaucoup de groupes mais peu de voyageur indépendant. Il faut dire que ca devient vite compliqué de sortir des sentiers battus c’est à dire la, pourtant jolie, route de la soie (Khiva – Bukhara – Samarkand). Par contre, dans ces villes, les boutiques de souvenirs pullulent. Dommage, parce que la visite de la mer d’Aral est vraiment incroyablement intéressante en plus d’être magnifique. Mais le tourisme n’est qu’au stade du balbutiement et c’est donc très cher d’y aller. En Bolivie, ils ont le même désert de sel, c’est un véritable aimant à touristes. Ici, il y a même pas d’hôtel dans la ville la plus proche…

Direction la Chine. De toute façon, je faisais une overdose de mosquées, de minarets, de madrasa et de thé. Bon pour le thé, ce n’est que le début de mes ennuis. Un jour, peut-être, le monde se rendra compte que l’eau chaude, c’est pas bon.

Je n’ai plus la place pour vous raconter comment je me suis retrouvé dans un mariage puis dans un karaoké ouzbekh. Une autre fois… de toute façon, les souvenirs sont flous. La vodka ouzbekh est redoutable.